Yesmarge

Ce n’est pas une habitude, mais aujourd’hui, je vous parle peu de moi et de ma vie privée.

Il est temps de vous raconter les raisons pour lesquelles je suis passée de graphiste salariée avec un beau salaire annuel et un environnement de travail exceptionnel, au statut de graphiste indépendante / freelance. Le tout, en pleine pandémie !

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Il était une fois, une étudiante en design

Le design, la conception, la création visuelle ont presque toujours fait partie de ma vie. Mauvaise graine, élément perturbateur, pleine d’ambitions, j’ai rencontré des difficultés pour me faire accepter dans un lycée professionnel. Afin d’intégrer un BEP « métiers de la communication et des industries graphique ». Une fois ces 4 années passées (2 ans de BEP suivies de 2 ans de bac pro), je ne voulais pas m’arrêter là. Car au lycée, j’ai appris tout l’aspect technique de la production graphique. Mais rien de créatif.

Après de nombreux refus en écoles supérieures publiques, j’ai intégré une année de mise à niveau en arts appliqué (MANAA) dans une école privée, YES ! C’était la consécration, j’y ai découvert tous les champs du design, de la création pure ! C’était exceptionnel.

Mais je ne voulais pas m’arrêter là.

Après cette année de mise à niveau, j’ai intégré l’université. Dans un premier temps en licence d’arts, car je n’avais pas un assez bon dossier pour intégrer directement la licence de design, où les places étaient chères. Après le premier semestre en arts, je switch de section, me voilà alors en licence de design ! ENFIN !

Pendant tout ce temps, je rêve de partir à la découverte du monde, faire une année ou deux à l’étranger, apprendre une nouvelle langue et une nouvelle culture… Je postule alors dans plusieurs écoles supérieures au Canada, chaque tentative est un échec. On y reviendra plus tard.

« Mon truc à moi »

Après l’obtention de ma licence de design, je décide de poursuivre mes études jusqu’en Master. Pour deux raisons :

  1. M’éclater à faire des projets encore plus fous qu’en licence
  2. Partir faire un stage de 6 mois à l’étranger (rêve de gosse)

L’expérience fut difficile, rude et décevante. En plein burnout, je tiens bon, et ne vois que ce stage comme objectif ultime. Alors je postule dans deux agences créatives à Montréal. Une m’accepte et me guide dans toutes les démarches à faire pour obtenir le visa de stagiaire. Un billet d’avion en poche, le grand rêve commence alors !

Une fois débarquée et le visa en main, je n’arrive plus à me contenir. C’est le plus beau moment de ma vie, l’apogée. Enfin j’y suis et j’ai réussi à atterrir sur ce continent. Mes colloc’ sont géniaux, au-delà de mes attentes. L’agence dans laquelle j’effectue ce stage est dingue ! Des projets fous, une équipe exceptionnelle et des rencontres inoubliables !

Et là, c’est le drame…

Lors d’un pot de départ dans un trampoline parc, mon genou se brise, et mon rêve avec.

Mais je suis très bien entourée, et l’aventure continue quelques mois.

Tout au long de mes péripéties, il y a une ambition plus grande que les autres. Avoir « mon truc à moi ». Ce « truc » a évolué au fil des années. Se traduisant parfois, par une agence de design, un magazine de mode #lediableshabilleenprada ou encore, un studio de création de meubles ou de photo…

Bref.

Le seul point qui ne changeait pas dans toutes ces idées, est celui d’avoir ma propre affaire. Pour continuer de voyager et réaliser des projets qui m’animent. Mes patrons de stage à Montréal m’ont montré que c’est possible. Qu’on peut s’éclater à concevoir des projets de design.

L’après MTL

De retour en France, il me manque quelques ligaments et je suis à sec financièrement.

Je me fais opérer, et je me lance dans le grand bain de l’emploi. J’ai la chance de vivre près d’une frontière très intéressante sur plusieurs aspects : Le Luxembourg.

C’est un tout petit pays où les salaires sont très alléchants comparé à la France. De plus, la capitale est réputée pour être très cosmopolite.

Je trouve un job de graphiste dans une équipe de communication interne. Dans une immense structure européenne. On y parle plusieurs langues, l’environnement de travail est extraordinaire en tous points. Mes cheffes sont de vrais exemples de femmes de pouvoir. J’y reste alors plus de deux ans. Certains collègues sont à présent des amis.

2020, J’y crois encore

Mi 2020, ma vie est destinée à un changement considérable : mon chéri et moi avons obtenu chacun un PVT de deux ans pour le Canada. Le plan est de me lancer en indépendante une fois arrivée là-bas, et de travailler tout en voyageant. Objectif : devenir digital nomade.

Nous avions tout préparé, quittés nos jobs, rendus notre appartement et vendu toutes nos affaires. Tout est prêt pour le décollage début août.

Un petit virus fort contagieux en a décidé autrement. C’est alors que j’ai réalisé une chose : c’est un cadeau, on m’offre du temps ! La seule ressource qu’on ne peut pas s’acheter. Alors, je me lance dans une formation à distance, sur l’entrepreneuriat nomade pour les créatifs. Puis, de lancer ma microentreprise en parallèle.

À l’heure actuelle, le projet PVT Canada est en pause. Le hasard fait quand même bien les choses…

Yesmarge

Depuis que je suis en freelance, j’ai développé plus de connaissances essentielles que durant toutes mes années d’études. Je suis passée de graphiste exécutante à directrice artistique. Ce qui veut dire que j’exploite mes capacités à monitorer des projets de A à Z.

De la stratégie de communication à la concrétisation des produits.

 

Ce qui me plait dans l’indépendance, c’est avant tout, l’aspect humain. La proximité avec mes clients. C’est également, le temps que je choisis de consacrer à chaque détail, pouvoir pousser toujours plus loin afin d’avoir la solution la plus efficace possible, celle qui fait la différence.

 

Inspirée de mon entourage et d’un modèle de vie nomade à long terme, je suis spécialisée dans la communication pour les métiers d’hôtes.

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